Fusion : la parole à Robin Saulière

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Quelques jours avant les assemblées générales du Villeurbanne Handball et du Lyon Handball qui seront invitées à voter le projet de fusion entre les deux clubs, nous avons voulu donner la parole à Robin Saulière, salarié et entraîneur du LHB, qui prendra la responsabilité des deux catégories d’âge moins de 11 et moins de 15 la saison prochaine. Nous débutons cet article avec la présentation de son portrait.

Portrait de Robin Saulière

Robin a fêté ses 25 ans le 26 mai dernier. Il entraîne au Lyon Handball depuis septembre 2018. Il est entré au club l’année précédente en tant que joueur. Il joue depuis l’âge de 8 ans d’abord à Bonsecours en Normandie, puis il est arrivé à Lyon en -12 à Tassin avant de faire toute sa formation jeune à Caluire jusqu’en senior. Il a également pratiqué le hand à la fac.

Il a découvert le hand enfant. Il voulait faire du rugby, mais ses parents ne voulaient pas qu’il passe ses week-end dans la boue 🙂 Il a donc essayé le handball et n’a plus lâché depuis !

Il a commencé à coacher (coach uniquement, pas d’entraînement) les équipes féminines de la fac de Lyon 2 en septembre 2017. Il est en passe d’obtenir le diplôme du BPJEPS (officiellement le 8 juillet).

Interview de Robin

1) Est-ce que tu as eu des craintes au début de ce projet de fusion ?

Lorsque le projet de fusion m’a été présenté par Matthieu Boucheron (président du Lyon Handball), j’avais déjà eu vent des premières discussions de rapprochement. Nous souhaitions des ententes sur des collectifs avec d’autres clubs depuis longtemps, mais une fusion entre deux clubs est une toute autre chose. J’ai tout d’abord pensé à l’esprit de “club de quartier” : la conservation de tous les licenciés était une condition sine qua none de mon engagement pour la fusion. Je souhaitais également que la pratique pour tous soit garantie dans les meilleures conditions, et ce, quel que soit le niveau de pratique.

J’ai rapidement été rassuré sur ces deux points par les présidents et nous avons pu développer un projet qui correspondait à nos attentes et répondait à mes craintes par des opportunités. La dernière chose, et non des moindres, où je voyais des risques était l’éclatement géographique des équipes et donc des familles. Il fallait trouver un moyen d’éviter que cet aménagement ne soit brusque pour que la transition se fasse progressivement, dans un climat apaisé et de confiance.

2) Comment perçois-tu désormais ce rapprochement ? Quel intérêt présente-t-il, particulièrement au niveau de la formation des jeunes ?

Les dirigeants nous ont laissé carte blanche. En travaillant en lien avec la commission formation, nous avons pu aboutir à un projet de parcours parallèle qui permet à chacun de trouver sa place. En mettant en commun les compétences de chacun sur les équipes qui cherchent la compétition nous permettons aux joueurs qui le souhaitent d’aller chercher de la compétition au plus haut niveau. Dans le même temps, l’organisation “horizontale” par responsables de catégories permet de garder un oeil sur chaque joueur et ainsi de proposer des parcours de formation plus individualisés aux enfants afin de répondre à leurs attentes et à leurs besoins qui sont très divers.

En outre, la sectorisation des équipes les plus jeunes avec regroupement progressif au cours des 4 années qui viennent permet à chacun de ne pas se retrouver loin de son lieu d’entraînement actuel, et ainsi de pouvoir s’organiser pour un changement de lieu d’entraînement plus serein lors du passage en catégorie d’âge supérieure.

Cette construction en parcours à la fois mutualisée et sectorielle permettra à chacun de vivre sa passion où il le souhaite, et comme il le souhaite.

3) Quels sont pour toi les éléments clés qui permettront la réussite de cette fusion ?

Il me paraît essentiel que chacun y mette du sien : nous sommes tous membres d’une association et la vie de l’association réside dans la volonté d’agir de ses adhérents. Sans les licenciés, nous ne pouvons proposer quoi que ce soit de réalisable. Cette fusion est le résultat de volontés individuelles qui, bout à bout, en font deux volontés collectives insufflant une force d’action bien plus grande.

Il n’est pas facile de faire confiance à des gens que l’on connaît peu, et nous ne demandons pas cela aux licenciés ! Nous sommes prêts à dialoguer avec eux de toutes ces opportunités qui s’offrent à chacun, permettant de construire sur une base commune. Si l’on ne s’y intéresse pas, ce projet ne changera pas nos pratiques. Mais si chacun s’implique, à son niveau, avec le temps dont il dispose, nous pouvons faire de cette fusion une opportunité immense pour le handball lyonnais, pour nos jeunes joueurs et pour tous les futurs licenciés et joueurs de notre club.

Gachet Christelle

Gachet Christelle

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