Interview croisée avant Villeurbanne/Bourgoin-Jallieu Grégory Thevenot et Hachemi Bengrine

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Villeurbanne/Bourgoin-Jallieu : les retrouvailles pour Grégory et Hachemi

Les derbys sont toujours des matchs singuliers pour deux équipes sportives, mais la rencontre qui opposera ce samedi 2 novembre à la salle des Gratte-Ciel Villeurbanne à Bourgoin-Jallieu aura une saveur toute particulière pour deux joueurs. Notre gardien Grégory Thevenot retrouvera effectivement face à lui, dans la cage opposée, son ancien coéquipier Hachemi Bengrine avec lequel il a joué pendant quatre saisons sous les couleurs villeurbannaises. Ce 2 novembre sera même encore un peu plus spécial pour Hachemi puisqu’il fêtera ses 37 ans ce jour-là. Nous vous proposons une interview croisée des deux portiers avant cette belle affiche.
Tout d’abord, quels sont les deux souvenirs qui ont le plus marqué vos années en commun à Villeurbanne (de 2008 à 2009, puis de 2010 à 2013) ?
Grégory : Plus que deux souvenirs, Hach a été un super coéquipier, toujours de bons conseils, à l’écoute et disponible.
C’est une personne géniale, avec qui j’ai appris beaucoup de choses et pas seulement niveau handball ! On s’est bien marré, surtout quand il s’agissait de « brancher », car notre duo était infernal à ce niveau-là. 
Je dirais que, d’une manière générale, j’ai passé trois années formidables avec lui, avec en point d’orgue le titre de champion de France en 2013.
Nous nous sommes liés d’amitié et c’est à chaque fois un plaisir de pouvoir jouer contre lui.
J’en profite pour lui souhaiter un joyeux anniversaire ! Papy Hach et ses cheveux blancs, synonyme de sagesse…
Hachemi : Le premier souvenir indéniable est le titre de champion de France de N1 contre Bordeaux. En effet, ce fut une saison riche : avant d’être des coéquipiers, nous étions une bande de potes qui jouait au hand. Cet ingrédient a fortement contribué à notre titre. En écrivant ces mots, je me remémore notre chanson préférée : « Ah qu’est-ce qu’on est serré dans cette boîte… ».
Le deuxième souvenir n’en est pas un en particulier, mais l’ensemble des saisons passées à Villeurbanne avec Greg, notamment les soirs à l’entraînement lorsque nous jouions au foot. Nous avons le même tempérament : nous détestons perdre. Perdre au foot ou lors de toute autre compétition nous rend dingues.
En prime, je peux évoquer « les caisses noires »… Je n’en dis pas plus, il fallait juste vivre ces moments conviviaux.
Pourriez-vous nous dire quelques mots sur vos débuts de saison respectifs avec Villeurbanne et Bourgoin ?
Hachemi : Pour une première saison en N1 après deux montées successives, on peut dire qu’on n’est pas trop mal. Nous avons eu beaucoup de blessés, ce qui a rendu la tâche plus difficile et notamment face à Bagnols-sur-Cèze, où on a mené pendant 55 minutes pour heureusement au final, finir sur un partage de points. Globalement, en tant que novices à ce niveau de jeu, on n’a pas à rougir.
Grégory : Notre début de saison est mitigé puisque nous sommes à trois victoires et trois défaites en championnat. Cependant, la logique a souvent été respectée dans nos résultats, où nous avons su être solides à domicile.
Nous avons malheureusement perdu Marco et il va falloir compenser son absence, mais le point positif est que notre équipe est en train d’acquérir de l’expérience et que nos jeunes joueurs prennent de plus en plus d’assurance et de responsabilité.
Personnellement, je dirais que mon début de saison est satisfaisant, mais je dois encore monter d’un cran, car les matchs de notre poule se gagnent sur des détails.
Abordez-vous ce derby de la même manière qu’une autre rencontre de championnat ? Ressentez-vous une pression particulière ?
Grégory : Même si avec les années et l’expérience on apprend à appréhender ce genre de rencontres, il y a toujours une saveur particulière à les jouer.
L’approche n’est pas forcément différente et je ne dirais pas qu’il faut se mettre plus de pression pour être plus performant, mais au moment du match l’intensité est très élevée et il faut être prêt à livrer un combat de tous les instants.
Dans un derby, il faut mettre de l’engagement et se faire respecter à domicile.
Hachemi : Pour moi, c’est plus qu’un derby, je joue contre mon ancien club dans lequel j’ai vécu sept saisons. Ce genre de rencontres nous procure certainement une pression particulière. Pour épicer la rencontre, la date n’est pas anodine pour moi…
Pourriez-vous citer chacun une qualité et un défaut de l’autre sur le terrain ?
Hachemi : La qualité première que je reconnais chez Greg est sa combativité, un ingrédient essentiel pour un gardien de but. Cette qualité en appelle d’autres : « bosseur », pro, investi et bien d’autres encore…
Le défaut que je peux citer chez Greg est, comme je l’ai dit plus haut, un mauvais perdant, ce qui le fait sortir de lui-même. Néanmoins, ce défaut, s’il est bien maîtrisé, peut être une qualité. Je sais ce que je dis, car je suis… très mauvais perdant.
Grégory : Hach a été formé à l’école de gardien des pays de l’Est, sa qualité numéro un est donc sa lecture de tir, que ce soit de loin ou à six mètres. Petite particularité et même s’il n’en boit pas : il est un spécialiste des pastis.
En revanche, côté caractère ça peut parfois dégoupiller, mais toujours en toute discrétion…
Le joker étant autorisé, pouvez-vous vous livrer au jeu du pronostic pour samedi ?
Grégory : Je n’aime pas les jokers, à part celui incarné par Joaquin Phoenix. Du coup, je mets un billet sur Villeurbanne !
Hachemi : Je vais me battre comme un fou pour prendre les trois points. Dans la course au maintien, chaque match, nous le vivons comme un « derby »… En tout cas, je souhaite bon match à Greg (et au fait Greg, fais-nous pas trop chier…).
Jefferson Rabenda

Jefferson Rabenda

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