Handballeurs en blouse blanche – Laurine

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Portrait de Laurine

Après Lucie, Clément et Benjamin, nous poursuivons notre série d’interviews « Handballeurs en blouse blanche » en donnant la parole à Laurine, infirmière et joueuse de l’équipe loisir du VHA.

1) Laurine, peux-tu tout d’abord te présenter en quelques mots ?

J’ai 31 ans. Je suis infirmière depuis 10 ans. En début de carrière, j’ai travaillé en cancérologie, et j’ai également eu la chance de faire de la chirurgie générale pendant un an à Tahiti. Actuellement, je tourne sur trois services : cardiologie interventionnelle, service de chirurgie cardiaque et Unité de soins intensive cardiologique dans une clinique privée dans la périphérie de Lyon.

J’ai également fait de l’humanitaire à Madagascar et je donne des cours sur la cardiologie avec une collègue à des étudiants aides-soignants.

Au niveau « handballistique », j’ai joué environ 14 ans sous les couleurs du club de Saint-Genis-Laval et cela fait désormais cinq ans que j’ai rejoint l’équipe loisir du VHA !

2) Comment te sens-tu actuellement, quelques semaines après le début de cette crise sanitaire ? Qu’est-ce qui est le plus difficile à vivre dans un contexte comme celui-ci par rapport à votre quotidien de travail ?

Je travaille dans le secteur non-Covid. Cependant, la charge de travail a fortement augmenté, car nous avons accueilli des patients opérés de toutes les chirurgies (orthopédie, urologie, vasculaire, etc.). Et il faut le dire dans notre service, nous étions plutôt spécialisés dans la cardiologie : il a fallu donc nous adapter à des interventions que nous connaissions mal. La direction n’a pas forcément remplacé les personnes absentes, ce qui a été une source de fatigue supplémentaire. Même si je travaille dans le secteur « sain », la situation reste anxiogène, car nous ne savons jamais qui est vraiment porteur du virus ou non.

3) Comment ressens-tu les marques de soutien de la population qui se mobilise tous les soirs aux fenêtres pour applaudir et remercier le personnel soignant ?

Les applaudissements font chaud au cœur et c’est devenu notre petit rituel du soir en famille : nous applaudissons mes collègues soignants, mais aussi toutes les personnes qui travaillent (les facteurs, les caissières, la police, les routier, les livreurs, les agriculteurs, les assistantes maternelles, etc.).

4) Et le hand, il ne te manque pas trop pendant cette période ?

Ce sont plutôt mes coéquipiers qui me manquent !

Heureusement, nous avons fait le plein de notre dose de hand avec la première édition de la Nuit du hand juste avant le confinement.

Mille mercis Laurine d’avoir pris le temps de répondre à ces quelques questions et de nous avoir fait partager ton quotidien d’infirmière pendant ce contexte si particulier. Nous te souhaitons plein de courage pour les prochaines jours et les prochaines semaines.

Le VHA réitère tout son soutien aux personnels soignants et à l’ensemble des professions mobilisées pendant cette période.

Gachet Christelle

Gachet Christelle

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