PROJET PJJ : LA RENCONTRE AVEC UNE EX-INTERNATIONALE FRANCAISE !!!

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Afin de poursuivre le projet PJJ engagé depuis le début de saison, les participants ont eu la chance de passer un moment privilégié avec Maakan TOUNKARA, ex-internationale Française. 

Bonjour Maakan, comment allez-vous ?  Pouvez-vous nous parler de votre expérience en tant qu’ancienne joueuse professionnelle et les similitudes que vous pouvez retrouver avec ces jeunes ?

Bonjour Clément, je vais très bien, merci. Pour commencer, mon voyage dans le monde du handball a débuté à l’âge de 12 ans, au collège, au sein de l’UNSS, où j’ai rejoint mes amies d’enfance pour découvrir ce sport passionnant. Notre enthousiasme pour le handball était tel que nous avons décidé de nous inscrire dans un club, le Racing Club Épernay. À l’âge de 15/16 ans, j’ai intégré le système sport-études à Reims, y passant une année avant de rejoindre le Metz Handball, où j’ai évolué pendant trois ans. Après mon passage à Metz, j’ai pris la décision de jouer une saison à St Cyr sur Mer en D2 à l’époque. C’est ensuite que j’ai été contactée par le Hac Handball, où j’ai fait mes premiers pas en D1. J’ai eu le privilège de passer 12 magnifiques saisons dans ce club. Après toutes ces années de compétition intense, j’ai choisi de faire une pause d’un an pour réfléchir à la suite de ma carrière. Finalement, j’ai repris le fil de ma carrière à Fleury les Aubrais, où j’ai joué pendant deux ans et demi avant de mettre définitivement un terme à ma carrière en 2016. Durant toute ma carrière, j’ai eu la fierté de représenter l’équipe nationale française en tant qu’internationale. J’ai eu la chance de participer à deux championnats du monde, deux championnats d’Europe et aux Jeux Olympiques en 2008 à Pékin.

2. Qu’est-ce qui vous a incitée à vous engager dans cette initiative ? 

Ma principale motivation était de pouvoir partager un moment simple et convivial à travers le sport avec ces jeunes, pour qui la vie n’est pas toujours facile.

3. Avez-vous déjà eu l’occasion de collaborer avec des enseignants ou des professionnels de l’éducation avant cette session PJJ ?

Non, je n’ai pas eu cette opportunité, et c’est précisément la raison pour laquelle j’ai souhaité m’impliquer dans ce projet. Cependant, pendant mon temps en tant que joueuse au Havre, j’ai participé à de nombreuses actions ayant le même objectif. J’ai également grandi dans un environnement où de nombreux jeunes font face à des difficultés dans divers aspects de leur vie, ce qui me rendait particulièrement sensible à leur situation.

4. Comment le sport peut-il contribuer à l’épanouissement personnel et au développement des compétences sociales chez ces jeunes participants ?

Le sport offre à chacun la possibilité de s’exprimer à son propre niveau. Chacun peut trouver sa place, et lorsque l’on pratique un sport collectif, comme dans notre intervention, cela nous oblige à échanger et à nous entraider pour atteindre un objectif commun. Ces jeunes se trouvent parfois isolés socialement dans leur vie quotidienne, c’est pourquoi cette expérience sportive leur a permis de renouer des liens avec d’autres personnes qu’ils n’avaient pas l’habitude de côtoyer. Le sport a servi de point de rencontre pour établir un contact avec eux. Je suis convaincue qu’ils ont pris énormément de plaisir à participer, et personnellement, j’ai également trouvé beaucoup de satisfaction dans cette expérience.

5. En tant qu’ancienne joueuse professionnelle, quels conseils donneriez-vous aux autres sportifs ou organisations sportives qui souhaitent s’engager dans des projets similaires visant à soutenir des jeunes en difficulté scolaire ou sociale ?

Je considère que ce projet apporte une véritable bouffée d’oxygène dans la vie quotidienne de ces jeunes. Il offre un moment de détente qui leur permet, ne serait-ce que brièvement, de mettre de côté leurs préoccupations et de rencontrer de nouvelles personnes dénuées de jugements et de préjugés à leur égard. Je crois que cela revêt une grande importance. Si, à la fin de ce projet, nous parvenons à susciter chez ne serait-ce qu’un seul de ces jeunes le désir de s’engager dans un club sportif, alors notre mission sera accomplie. Je n’ai pas de conseils universels à donner aux autres sportifs, car chacun agit selon ses moyens et ses envies. Pour ma part, j’ai éprouvé un réel plaisir à partager des moments avec ces jeunes, et j’attends avec impatience l’occasion de recommencer. Ainsi, si d’autres organisations sont intéressées, je les encourage vivement à se lancer. L’échange avec ces jeunes en vaut vraiment la peine. 

Grégory CAILLAT

Grégory CAILLAT

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